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La vie à toute vitesse

Julien Barthet, vit à fond sa passion pour le sport automobile en conciliant tant bien que mal carrière de pilote et vie professionnelle.

Contrairement à d'autres as du volant, Julien Barthet ne s'est pas retrouvé sur les pistes de kart depuis le berceau.
Ce n'est qu'à seize ans qu'il se découvre une passion pour les sports mécaniques grâce à un jeu vidéo. « C'était un jeu de formule 1. J'ai commencé à m'identifier avec les pilotes et à regarder les courses à la télé. Mais au bout d'un moment, j'étais un peu frustré de juste regarder ou de jouer virtuellement. J'avais envie d'être moi aussi sur la piste », se souvient-t-il.
Son vœu s'est exaucé à l'âge de dix-sept ans, quand sa mère lui offre un stage de kart-cross en Auvergne. À la surprise générale, il s'offre des débuts en fanfare : « J'étais totalement débutant, je n'avais jamais touché à un volant, même pas sur la voiture de mon père. Et pourtant, j'ai pulvérisé le record de la piste d'une seconde et demie ! Les organisateurs n'en revenaient pas, d'autant plus qu'à l'époque, avec mes petites lunettes, ils trouvaient que je n'avais pas trop le physique de l'emploi ». Aujourd'hui, avec ses grands yeux bleu gris et sa coupe de cheveux, il a des faux airs de Sébastien Loeb.
Natif d'Alsace comme le grand champion de rallye, ses racines familiales se trouvent plutôt du côté de Pontarlier, d'où est originaire son grand-père. Après avoir parcouru la France, il est installé depuis Juillet à la Cluse-et-Mijoux.
Autre point commun avec Sébastien Loeb, il ne peut pas compter sur la fortune familiale pour financer ses débuts dans la compétition.
À 20 ans, il se met alors en apprentissage en mécanique auto. Grâce à ses premiers salaires, il se paie un stage de pilotage à Montlhéry, en région parisienne.
Première victoire en 2003

En 1998, il connaît les frissons de sa première course, à l'occasion de la Saxo Cup, sur le mythique circuit de Spa, en Belgique. « C'était très impressionnant pour un baptême. La piste était énorme, c'était presque effrayant. » Manquant d'expérience, il manque un virage et se retrouve dans les pneus. Sa voiture est complètement détruite.
Il connaîtra une autre désillusion trois ans plus tard, en championnat de Formule Renault Campus biocarburants. Alors qu'il est à la lutte pour la victoire, un autre concurrent le propulse dans le bac à graviers. Contraint à l'abandon si près du but, il éclate en sanglots en écoutant la Marseillaise retentir pour son rival.
Il tiendra sa revanche en 2003, avec une victoire en coupe Peugeot 206, sur le circuit du Vigeant, près de Poitiers. « Je me suis qualifié en pole et j'ai mené la course de bout en bout avec une grande facilité. On aurait dit que j'avais fait ça toute ma vie alors que c'est la première fois que je ne l'emportais pas ».
Pourtant, il a du mal à lancer vraiment sa carrière, obligé de prendre de nombreux crédits, les sponsors ne se bousculant pas au portillon.
Escapades allemandes

En quête de reconnaissance, il décide de tenter sa chance en Allemagne. En 2007, il s'engage dans la Ford Fiesta Cup. « J'ai été accueilli à bras ouverts. Pour ma première course, ils ont peint ma voiture spécialement en bleu-blanc-rouge. Par rapport à la France, j'ai trouvé plus de professionnalisme et une vraie passion de la part du public ». Ces escapades allemandes lui ont surtout permis de rencontrer Matthias Rost, qui lui a proposé de travailler avec lui pour Motion Company, une entreprise chargée de mettre en relation des équipes avec des pilotes capables d'apporter leur compétence, mais surtout des contributions financières.
« C'est un boulot passionnant qui m'a fait rencontrer beaucoup de beau monde, mais aujourd'hui, j'ai aussi envie d'aider ceux qui, comme moi, ne roulent pas sur l'or mais voudraient tout de même percer dans les sports mécaniques ». C'est pour cela qu'il vient de créer une association pour venir en aide à de jeunes pilotes.
Même s'il s'occupe à présent des générations futures, il n'a pas fait une croix sur ses ambitions personnelles. En mars, il effectuera un test décisif pour une écurie de F3. Son objectif : lancer pour de bon sa carrière et vivre enfin de sa passion.
Louis GÉNOT
11/02/09
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Côté bureau, il travaille pour une entreprise de communication dans le sport auto.

Julien côté circuit. Il donne tout au volant et rêve de vivre de sa passion.
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  • : Comment débuter en Sport Automobile ?
  • : J'ai crée ce blog en tant que pilote automobile,journaliste indépendant et Président de l'Association Pilotes et Sports Mécaniques.Mon but est d'aider les pilotes qui débutent en donnant un maximum de renseignements sur ce sport. Je propose également de faire de ce blog une "plateforme" sur laquelle les pilotes pourront diffuser leurs "news", photos et "communiqués".
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